Ed. Le Cherche Midi 2010.
Titre en VO: "The Amethysts"(1998)
Résumé: Michael Newman, architecte londonien renommé, a vécu une relation
passionnelle avec Madeleine, une femme fragile et mystérieuse, de quinze
ans son aînée, dont il ne connaissait rien, ni son histoire ni son
passé. Sans doute était-elle la femme de sa vie, mais il l'a compris
trop tard : Madeleine a été assassinée dans d'étranges circonstances.
Trois ans plus tard, Michael, qui ne s'est toujours pas remis de ce
drame, prend quelques jours de repos dans un hôtel en Suisse. C'est là
qu'il fait la connaissance d'un couple de riches hongrois, qui lui
montrent quelques photos de la villa qu'ils sont en train de restaurer
en Italie. Sur l'une d'entre elles, Michael reconnaît une tour Eiffel en
améthyste, une pièce unique créée pour Madeleine, le seul objet dérobé
par l'assassin après le meurtre. Dès lors, Michael, devenu la proie
d'une série d'agressions, décide de lever le voile sur les secrets de
Madeleine et de reprendre l'enquête sur sa mort. C'est le début d'un
ténébreux voyage qui, de Londres à Venise en passant par New York et
Athènes, le conduira au coeur du cauchemar nazi et de ses expériences
les plus inhumaines. Dans un style à la puissance d'évocation
remarquable, Les Enfants de la nuit pose des questions fondamentales sur
la relation entre l'Histoire et les destinées individuelles, la nature
du mal, les traumatismes et la résilience, sans jamais se départir d'un
suspense qui bien vite tourne à l'obsession.
Cher ami lecteur, il m'aura fallu le week-end complet pour terminer ce pavé. Et honnêtement, j'ai très vite été dubitative. L'intrigue est longue et alambiquée et pourtant particulièrement facile à cerner. On comprend vite où Delaney veut en venir. Certes, il maîtrise assez bien les scènes difficiles à lire. Tortures aussi bien psychologique que physique; des expériences rebutantes et particulièrement malsaines. Oui, on ne peut pas rester indifférent au propos de Delaney. Malheureusement, ce qui aurait pu être un bon roman n'est as aidé par des personnages lisses. Michael en particulier ne m'a absolument pas touchée. Je n'y ai pas cru à son histoire. Il ne m'a pas donné de tendresse pour Madeleine. Bref, Delaney n'est pas parvenu, pour moi, à nous livrer une histoire, portée par des personnages qui vaille réellement la peine de s'y attarder. Mais comme je déteste abandonner des romans, j'ai continué envers et contre tout. Et même en lui donnant sa chance, pas moyen de vraiment entrer dans ce roman qui était pourtant prometteur.
Première grosse déception de l'année.
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