Ed. Albin Michel 2013.
Résumé: Amélie Nothomb retourne au Japon. Aussi simple que cela.
Ma relation avec Amélie Nothomb a toujours été assez chaotique. Ce n'est pas de sa faute. Et ce n'est pas la mienne. Non c'est la faute de mon professeur de français qui pour "introduction à la littérature belge" nous a confié "La Métaphysique des tubes". Pas que le roman ne soit pas bon, mais quand tu ne connais pas bien Amélie Nothomb, la rencontre est brutale.
Shame! Shame! Shame! donc à ce professeur qui aurait pu nous choisir "Stupeur et Tremblements" paru l'année d'avant.
J'ai donc eu un blocage "nothombien" pendant des années. Mais je me suis guérie entre temps, et maintenant, je fais partie de ses lecteurs fidèles. C'est toujours court et bien mesuré. Le mot est choisi et élève le texte. Nothomb traite de sujets sombres avec légèreté et intelligence. C'est toujours un petit plaisir d'ouvrir un de ses romans et de se demander ce que l'auteure nous prépare cette fois-ci.
Et "La Nostalgie Heureuse" ne déroge pas à la règle. Nothomb repart pour le Japon de son enfance et est confrontée au temps qui est passé. Il est passé pour le Japon mais il est aussi passé pour elle. Elle n'a plus cet œil de l'enfant qui découvre mais celui de l'adulte qui constate. Tout change, qu'on le veuille ou pas. On peut se retourner avec mélancolie et tristesse parfois. Les regrets changent nos souvenirs. Mais au Japon, il existe une autre nostalgie que la nôtre, la nostalgie heureuse. Celle qui nous fait sourire, qui diffuse un peu de chaleur dans nos cœurs. C'est à cette nostalgie heureuse que Nothomb nous introduit. On sourit, souvent. On rit, franchement. Tu seras envahi par tes propres souvenirs, ami lecteur. Tu repenseras à ces moments clés pour toi et tu parviendras à mettre un nom sur le sentiment que tu éprouveras. "La Nostalgie Heureuse". Bonne lecture à toi et laisse toi envahir par cette souriante mélancolie.
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