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mardi 19 février 2019

"L'Outsider" Stephen King

"L'Outsider" Stephen King
Ed. Albin Michel 2019.
Titre en VO: "The Outsider" (2018)

Résumé: PARFOIS, LE MAL PREND LE VISAGE DU BIEN.
Le corps martyrisé d'un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l'un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l'équipe locale de baseball, professeur d'anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses ADN ne laissent aucune place au doute.
Pourtant, malgré l'évidence, Terry Maitland affirme qu'il est innocent.
Et si c'était vrai ? 


D'abord, ami lecteur, si tu comptes lire la trilogie "Mr. Mercedes", je te conseille grandement de la lire avant de commencer '"L'Outsider". Tu risquerais un gros spoiler... Te voilà averti. 
Bon maintenant que cela est dit, on peut s'asseoir tranquille pour papoter de ce roman. 
Je fais partie des grands fans de Stephen King. Des très grands fans. De ceux qui ont été passablement déçus pendant toute une période ("Cellulaire" j'ai vraiment besoin de développer?)  Je continuais à le lire mais je commençais à décrocher de ses histoires qui ne me parlaient plus. Vint ensuite la période "nouvelles". Certes, avec cet auteur, on a toujours de temps en temps un recueil de nouvelles qui vient combler par-ci, par-là,  mais jusqu'à récemment, cela non plus ne fonctionnait plus. Les nouvelles semblaient provenir d'un tiroir oublié, tiens prends ça lecteur. Donc oui, King est un très grand auteur mais je peux également avoir une distance par rapport à ses ouvrages.Quand je n'aime pas, je n'aime pas, King ou pas. 
Donc... "L'Outsider". Je peux t'avouer, ami lecteur, que là, tout de suite, je suis en train de sourire. Pourquoi? Parce que je peux t'écrire cette chronique en te disant de filer chez ton libraire et de l'acheter ce roman. Parce que, oui, "L'Ouutsider" est un très bon bouquin. On retrouve la patte des débuts, des "Ça" pour l'histoire, "Shining" pour l'ambiance angoissante, "Carrie" pour la construction de personnages. On retrouve Stephen King dans ce qu'il fait de mieux: nous faire peur avec nos propres frayeurs. 
La trilogie Mercedes nous avait démontré que King pouvait nous emmener ailleurs (oui enfin, pas tout à fait, il a quand même pas pu s'empêcher de mettre une dose de surnaturel dans ses polars.... Mais tu m'auras comprise, ami lecteur) mais avec "L'Outsider", King nous prouve qu'il peut nous emmener, à nouveau, dans son monde si particulier où les croquemitaines sont prêts à nous dévorer. 
L'histoire tient la route, même si on pourrait critiquer "le grand méchant" qui en fait n'est qu'effleuré (Il n'a pas tort King, après tout, il n'y a qu'un seul Pennywise!) et une confrontation un peu faiblarde. Mais pour le reste, on s'y retrouve. On doute. On est certain de son fait. On redoute. On se demande ce qui est en train de se passer. On frissonne pour ces personnages à qui on s'est déjà attaché. On rencontre d'anciennes connaissances, on tourne les pages, vite, pour savoir. Et on referme le livre avec un sourire et un "et si?"
"L'Outsider" est sans doute le roman qui réconciliera King avec beaucoup de ses fans. Un tout grand King, un tout grand roman d'horreur. 

 


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